J’ai supprimé mon compte Twitter il y a quelques semaines.
Pourtant, longtemps j’aimais bien Twitter.
Ça réagissait, ça échangeait, ça rigolait.
J’avais entendu que ça trollait, harcelait et chauffait autour de certains sujets mais, ma considérable sagesse aidant (sans parler de ma ruralité et de mon manque d’intérêt pour plein de trucs dans le vent), je me tenais loin des tempêtes.
En quelques années d’utilisation j’avais fini par y assembler un portfolio sympa, et des followers chouettes.
Et puis il y a eu Elon Musk, ses milliards, et sa volonté farouche de faire du web une jungle, un far west le plus dérégulé possible, en refusant bien sûr toute responsabilité dans les dérapages que ça engendre.
Elon Musk cumule des prises de position extrêmistes et complotistes ; une conception du code du travail folle à lier ; des prises de paroles et de décisions dans des états inquiétants . On peut récemment ajouter à ce pack un engagement au côté de Donald Trump qui coche bon nombre de critères du quizz « Le fascisme, c’est quoi ?«
Je crois qu’il est urgent d’arrêter de voir en cet homme un entrepreneur surdoué, un milliardaire avec des lubies originales. Ce monsieur est allumé, puissant, et dangereux. Mon intuition est qu’il finira mal, et qu’on se demandera ensuite longtemps « Mais comment a-t-on pu le laisser aller aussi loin ?« .
Ne souhaitant rien avoir à faire avec ses diverses activités, afin de ne pas contribuer à son empire, ma part de colibri commence par quitter son réseau social.