
Ce peintre talentueux du XIXème siècle (1837 – 1883) a eu la bonne idée de naître à Bédarieux (34), ville près de chez moi qui lui a consacré en 2024 une exposition splendide.
Ça a été l’occasion d’organiser avec mes compères de l’association 4CM une exposition complémentaire , « Pierre-Auguste Cot revisité« , incluant des hommages, des détournements, des réinventions.
Ma contribution a consisté à revisiter le tableau « Le Printemps », en plus … actualisé : en cette époque hyperconnectée, je souhaitais souligner ce qui nous reste en commun avec M.Cot et son époque : la beauté, l’exubérance de la nature.
Souligner aussi ce qui nous sépare, à la fois du XIXème siècle, mais aussi les uns des autres : les écrans. Qui à la fois nous connectent au monde, tout en faisant écran à ce qui nous entoure : la beauté du monde, la présence physique d’autrui.

Grand format & acrylique
50x70cm ça reste raisonnable mais pour moi qui m’en tiens souvent au A3 c’est déjà vaste :) Et la mise en couleur à l’acrylique fut aussi une sympathique sortie de zone de confort, dont je reviens ravi.



Bonus :


L’affiche de l’expo « Pierre-Auguste Cot revisité« , dont je me suis chargé, inclue un détournement réalisé par mes soins du tableau Ophélia / la lectrice.
Dans le tableau original, la jeune fille lit un livre.
150 ans plus tard, quoi de plus logique, que ça devienne une tablette tactile, et qu’elle ait des écouteurs.
La lumière qui éclaire par en-dessous le visage est due dans l’original à la luminosité des pages du livre, que frappe par une ouverture hors champ la lumière du jour . Je me suis dit que cette lumière pouvait aussi bien être celle d’un écran. J’aime quand les choses se goupillent bien :)
Dans la même veine, je me suis permis d’actualiser un très officiel portrait d’époque de M.Cot , pour lui donner un look plus cyber.

