La communication non violente, alias CNV, est une magnifique invention des années 70.
La CNV consiste à communiquer avec bienveillance, et en s’efforçant d’inspirer la même chose à l’interlocuteur. Avec des mots plus à moi, je dirais « s’efforcer d’être constructif, et heu… d’envoyer de bonnes ondes » . Bon, vous avez saisi l’idée. (sinon il y a Wikipédia)
Drôlement intéressant, et pas si simple à mettre en pratique .
Ainsi ça implique parfois de « renoncer à avoir raison », afin de privilégier la paix, plutôt que d’emporter une victoire à la Pyrrhus face à un interlocuteur qui ne vous pardonnera pas (d’avoir eu raison). Avoir l’intelligence de se taire quand on SAIT qu’on a raison, voilà un concept qui donne matière à réflexion (à moi en tout cas !)
Il faut aussi savoir retenir un trait d’esprit brillant qui pourrait être mal interprété. C’est pas facile non plus mais le monde est meilleur ainsi, alors on s’applique.
La Communcation Non Violente a aussi ses applications dans le domaine de l’éducation : une légende dit par exemple qu’il est possible de mettre au dodo ses enfants sans crier, ni se répeter huit fois. J’ai essayé et la prophétie s’est accomplie, c’est bluffant.
L’association être parent 46 s’y intéresse aussi, et va y consacrer son prochain atelier, d’où ces 2 illustrations.
Dans la petit monde de la CNV, précisons que la girafe incarne un idéal : c’est un animal avec un cœur énorme, et peu d’ennemis. De même le chacal a été choisi pour faire le bad guy : il incarne la violence en communication.
D’où les rôles que je leur fais jouer dans ces illustrations . Pour autant il n’y a pas là d’anthropomorphisme particulier : le créateur de la CNV lui -même n’avait rien contre les chacals, ni pour les girafes d’ailleurs :
« Les girafes ne sont pas gentilles »
Marshall Rosenberg.