Pourquoi les livres de formation informatique sont-ils si austères côté iconographie ?…
Il y a peu j’ai lu un livre de Didier Mazier concernant Prestashop 1.6 ( aux Editions ENI ). Prestashop étant un SGC (en anglais : CMS) libre, voué à simplifier la création et la gestion de sites de commerce en ligne, je ne dirais pas que ce genre de livre se dévore comme un Stephen King en été ; mais l’important est que l’ouvrage est clair, bien structuré, et qu’il répond aux questions au fur et à mesure qu’on se les pose ou renvoie au chapitre pertinent… Bref, un vrai livre de formation, qui se lit bien, et qui vous fait sentir plus intelligent et plus compétent à la fin.
Seul bémol, je trouve dommage que ce type d’ouvrage ne contienne pas plus d’images.
Il y a bien les incontournables captures d’écran pour aérer le texte et éclairer les explications, mais pas de schéma, pas une illustration … seule la première de couverture ose parfois une image. Quand on sait que ça vaut mille mots, c’est ballot .
Il est sûrement possible de traiter de ce genre de sujet technique de façon à la fois pertinente et sérieuse, tout en mettant dedans quelques images. (voire en s’autorisant une touche de légèreté de ci de là )
Pour le coup, la mascotte de Prestashop, en l’occurrence un macareux*, m’a bien inspiré. J’ai eu envie de mettre en scène ce sympathique volatile de façon à la fois ludique et pédagogique.
Comment, par exemple, représenter la notion de back office / front office commune à la plupart des CMS ?
Quelle métaphore visuelle pour traduire la différence entre référencement web naturel et référencement payant ?
Plus généralement, comment imager le fait qu’il existe des centaines de CMS, chacun avec ses propres spécificités, comme autant de véhicules de types différents entre lesquels il faudrait choisir celui adapté à son projet ? Et puis, parce que Prestashop est tout de même un système sacrément puissant, notre vaillant macareux a aussi eu droit à sa pose « hero » en mode Jedi / Shaolin. Associé à une calligraphie, je n’ai pas resisté à une version plus street, ambiance Ghost dog !
Tout ça donne donc les illustrations de cette page, que je m’en vais de ce pas proposer joyeusement à quelques éditeurs pour inspiration, des fois que.
Bonus qui bouge : une animation des layers pour la mascotte version « jongleur » : du croquis aux couleurs finales, via l’encrage.
* Macareux moine ou macareux cornu ?… De toute façon, j’ai représenté leur physionomie de façon un peu approximative. A noter que si quelqu’un sait pourquoi Prestashop s’est choisi pour mascotte un oiseau pélagique de haute mer, ça m’intrigue sérieusement.
2 réponses sur « Prestashop, sa mascotte, et les livres d’informatique »
Bonjour Romain,
Bravo pour ces belles illustrations, nous sommes fans ! :)
La notion de back et front office est particulièrement bien vue.
Pour info, vous trouverez ici l’histoire de Preston : http://www.prestashop.com/preston/fr/
A bientôt !
Sabrina
Merci + Excellent lien ! Je ne connaissais effectivement pas l’histoire de Preston … je ne connaissais le prénom d’aucun puffin, en fait :)
C’est la vraie magie d’Internet, comme dans un film : un jour on se demande pourquoi cette mascotte, et hop la réponse arrive, en beauté, par un membre de l’équipe Prestashop et tout.
Donc j’ai ma réponse : » […] Les puffins (macareux) vivent en communautés qui peuvent compter plusieurs centaines d’individus, et demeurent des partenaires fidèles, qui passent toute leur vie avec le même compagnon. Malgré leur petite taille, ils peuvent atteindre une vitesse de 88 km/heure et plonger à 12 m de profondeur pour attraper un poisson. Ils sont petits, ingénieux, et attachés à leur communauté. Cet oiseau qui ne pèse pas plus lourd qu’une canette de Coca a beaucoup de qualités. »
Ca colle bien à l’image de la communauté Prestashop : le CMS est libre et gratuit pour tous, que l’on soit petit ou grand en terme de budget, et offre des fonctionnalités puissantes. De plus la communauté est impressionnante de ressources et de réactivité quand il s’agit de s’entraider ou de patcher un code, je peux en attester.
Merci encore Sabrina, et bravo à l’équipe pour le boulot que vous faites… j’ai même eu un message sympa de Bruno Lévêque, c’est la grande classe !