Un manuscrit pour mes camarades rôlistes
J’ai eu beau essayer à quelques reprises, je n’ai jamais réussi à accrocher aux jeux de rôles.
Je baigne pourtant dans le monde qu’il faut – que dis-je, LES mondes – depuis un bail . Littérature, cinéma … comme la plupart des rôlistes, j’aime tout ce qui s’affranchit du réel : science fiction, medieval fantasy, anticipation, uchronies, space operas, mondes parallèles : de John Carter à Blade Runner, en passant par Tolkien et Star Wars, tout a son charme, et je plains sincèrement les allergiques au fantastique que toute dérogation à la « vraie vie » dérange : ils ne sauront jamais tout ce qu’ils perdent .
Bref, je fraye au milieu des amateurs de jeux de rôles, partage leur culture, mais suis une sorte de rôliste non pratiquant.
Pour autant quand je peux aider des camarades rôlistes à rendre plus tangibles leurs univers intérieurs, je me régale . L’occasion s’est présenté pour Fabien & Laurent, qui m’ont demandé de donner du cachet à un texte mystérieux rédigé par eux pour un membre de leur cercle. Je ne pouvais décemment pas laisser passer cette occasion de faire de la calligraphie, du dessin, et de vieillir le tout en mode « parchemin moyenâgeux » !
Pour bien vieillir un bout de papier, mes conseils expérimentés :
- Choisir au départ du papier costaud (min. 180g/m²)
- Rédiger/dessiner avant de vieillir le résultat
- Plier et marquer les plis dans les 2 sens, jusqu’à ce qu’ils soient souples
- Trimballer la feuille pliée quelques jours dans une poche !
- Ne pas abuser de l’eau, ou de tout ce qui pourrait effacer le dessin … attaquer surtout le verso
- Utiliser des ciseaux « crantés » pour donner à la feuille un contour irrégulier
- Traîner la feuille dans la terre (sèche), les cendres, La frotter contre le crêpis … avec modération
- Passer quelques allumettes (très) près d’elle pour la noircir.
- Voilà, ça fait tout de suite plus authentique :)